Articles de troopschat
Dien Bien Phu Décembre 1954 : patrouille profonde pour le 8°BPC
OCTOBRE 1959 : COMMANDO de Chasse de la Gendarmerie dans le Massif de l'Ouarsenis
1958 Batailles à la frontière
Soldat de 1°classe du 60°R.I-11°Division d'Infanterie
Aprés un séjour en Tunisie, la division et ses unités passe en Algérie au printemps 1957. Déplacée sur la zone frontière.à l'été de la même année, elle tente d'intercepter les convois de trafics d'armes en provenance de Tunisie;
Le 60°RI prend part à la bataille de SOUK AHRAS en 1958, combat qui trouve le fantassin présenté ci-dessous en plein déploiement avec des unités de réserve générale (10° et 25°DP).
Ce Fusilier-Voltigeur est vêtu de la tenue TTA 47-52 kakie.
Le chapeau modèle 49 est posé sur le crane, il peut être remplacé par le casque lourd modele 51
L'équipement est en cuir, modele 45 pour l'ensemble ceinturon et cratouchière.
Le brelage est du modele 1892, encore fabriqué à cette époque, toute comme la musette toutes armes du même millésime.
Le fantassin doit comme beaucoup de ses camarades se contenter de l'ensemble de pied gue^tres+brodequins. Les rangers sont réservés aux unités d'élites (paras, troupes de légion ou commandos).
Les pataugas sont parfois aussi portés car plus confortables.
Parachutiste Commando de l'Air
Base de BOUFARIK 1958
Cet aviateur du CPA 30 est prêt pour un départ en opération. Il est équipé d'effets de l'armée de terre:
veste camouflée type TAP modèle 53
Pantalon type TTA modèle 54
Ceinturon, brelage et cartouchières sont aussi du type TAP de même millésime.
On notera la manière spécifique de passer une paire de cartouchières sur le ceinturon grâce aux passants cousus, et d'agrafer les crochets aux oeillets du ceinturon de la seconde paire juste en dessous.
Cela permet à notre homme d'emporter un maximum de munition pour son FLG (fusil lance-grenades).
La casquette et la paire de pautaugas (celles-ci invisbles sous cet angle) sont des effets spécifiques àl'armée de l'air
Le Commando GUILLAUME
1958 : Remises de décorations au Commando GUILLAUME
Initialement créé en 1956 au sein de la Brigade de Parachutistes Coloniaux de Bayonne, cette unité est dénommée Commando expérimental.
Issu de l'expérience indochinoise, elle s'articule en plusieurs sticks de combat (sections)et un de soutien.
Sous l'impusion du premier chef du commando, à l'unanimité est décidé que le commando prendra lenom du premier de l'unité. Le commando reçoit alors l'ordre de faire mouvement sur l'Algerie.
Le commando est administrativement rattaché au 2°RPC du colonel CHATEAU-JAUBERT, mais très vite, opère isolément.
Le lieutenant GUILLAUME tombe à la tête du commando en 1957, et comme décidé auparavant, l'unité devient le COMMANDO GUILLAUME.
Fait rare, unique je crois de la guerre d'ALGERIE, le frère du défunt , officier de marine demande son détachement pour une période de commandement dans l'armée de terre pour prendre la tête du Commando : il s'agit du lieutenant de vaisseau Pierre GUILLAUME, dit "le crabe tambour"vétéran de la guerre d'Indochine au sein d'une DINASSAUT.
L'unité vole de combats en combats et inflige a chaque fois de douloureuses pertes à l'ennemi.
En 1960, le commando GUILLAUME integre le Groupe de Commandos Parachutistes de Réserve Générale.
Lieutenant du Commando lors d'une remise de décorations à l'occasion de la fête de la Saint MICHEL en 1958
L'officier a revetu une tenue d'origine anglaise de survetement camouflée appelée"peau de saucisson" retaillée. La veste a été transformée en blouson alors que le pantalon a vu ses jambes rétrécies en largeur et des poches rajoutées sur chaque coté et chaque fesse.
Sur la poitrine est agrafé le brevet de moniteur parachutiste et sur l'epaule droite, l'insigne de la Brigade de Parachutistes Coloniaux est conservé.
Le béret rouge arborre le nouvel insigne des parachutistes coloniaux adopté après la généralisation du béret amarante à toutes formations aéroportées.
En cette fin d'année, les formations coloniales prendront l'appelation de Troupes de Marine.
Aux pieds sont chaussées des bottes de saut américaines du second conflit mondial.
Novembre 1957 Le 3°RPC brise l'ennemi en plein désert à TIMIMOUN
A l'automne 1957, le FLN cherche à étendre son emprise sur les territoires du Dus, dans le Sahara. Des convois de propecteurs en pétrole et leurs escortes de Légionnaires sont attaqués.
Le colonel BIGEARD reçoit l'ordre de renforcer les éléments Méharistes en poste dans cette région et de combattre l'ennemi de manière significative. De plus, charge à lui et son régiment de poursuivre des déserteurs qui ont rejoint le FLN avec armes et bagages après avoir massacré leurs cadres européens et les indigènes restés fidèles à la France.
L'assaut de ces derniers est donné en plein coeur du désert, au beau milieu des dunes du grand Erg.
L'opération est un franc succés mais, les pertes amies cruelles : le sergent -chef SENTENAC, un des rares évadés de Dien Bien Phu est touché à mort. Sa disparition marquera à jamais "BRUNO".
POURVOYEUR FM 24/29
La tenue présentée est adaptée à l'environnement désertique propre à l'opération sur TIMIMOUN :
Veste de saut 47-53
Short Outre-Mer
Pataugas
Sur la tête est coifée l'emblétatique casquette "Bigeard" qui deviendra réglementaire en 1959.
Armé d'un fusil MAS 36CR39, une paire de cartouchières est accrochée au ceinturon TAP Mdle 53. La musette garnie de chargeurs pour l'arme d'appui est juchée sur le haut du dos, et maintenue sur l'avant par ses crochets venant se fixer sur les boucles des bretellles de suspension.
Sur l'arrière du ceinturon sont fixé deux bidons Modèle 52.
Janvier 1957 en Algérie : Bataille d'Alger
Le FLN décide de porter la guerre dans les centres urbains. Des attentats à la bombe ont lieux dans tous lieux fréquentés par la jeunesse Algéroise (Milk BAR, l'Otomatic) et font des carnages sans précédents. L'opinion publique est sous le choc, les pouvoirs publics, impuissants, demandent l'intervention de la 10°DP du Général MASSU.
Les paras déferlent dans la ville pour détruire l'organe de terreur de l'ennemi. L'ordre e tle calme sont rétablis mais les moyens mis en oeuvre par les deux camps ont été sans limites, non conventionnels.
Le FLN est tenu en échec, apres un travail intense de renseignement, l'oragne térrorriste est vaincu.
Adjudant chef du 1°RCP dans les ruelles d'Alger La Blanche
Le béret bleu roi, élements essentiel qui caractérise les parachutistes métropolitains à cette époque est fièrement arboré par le sous-officier. La tenue Toutes Armes (TTA) camouflées est choisie pour son confort, en particulier au niveau de la veste (le bas, sans poches peut être enfilé dans le pantalon telle une chemise et les manches voient leur extremité largement fendue pour permettre un retroussage aisé).
Egalement prisées pour leur comfort, les pataugas sont ici chaussées.
L'équipement est d'origine mixte :
-français pour l'arme blanche (poignard de foyer), le ceinturon et les bretelles de suspension
-américain pour le porte chargeurs de USM1
le 1°REP, fer de lance de la 10°DP
Voltigeur du1°REP le 29 mai 1958, nord de Guelma
Considéré comme le meilleur régiment de l'armée française, l'unité est de tous les combats de la guerre d'Algérie. Son chef de corps, le Lieutenat colonel JEANPIERREa forgé un redoutable outil de combat qui inflige toujours de lourdes pertes a l'ennemi, avec le minimum de tués. Le combat du 29 mai n'échappe pas à la règle.
C'est malheureusement au cours de ce combat que l'hélicoptère de l'officier est abattu et ce dernier, avec les personnels naviguant trouvent la mort lors du crash.
Le para légion est vetu d'une tenue française camouflée qui se compose d'une veste modele 54 et d'un pantalon modèle 52. Ce dernier, retaillé a souffert des conditions de combat.
Le béret vert est toujours coiffé au combat (jamais de casque, et surtout pas de casquette Bigeard),
l'équipement est du modele TAP 53
La musette est; pour l'époque du modéle TAP 55 (contenu plus important que le modele précédent)
Aux pieds sont portés des pataugas de modele dit "toile et cuir"
Le 21°RIC, régiment interarmes de la 7°DMR
Caporal infirmier du commando du 21°RIC
Déployé au sein de la 7°Division Mécanique Rapide, le 21°Régiment d'Infanterie Coloniale va participer à de nombreuses opérations sur le territoire. Fort d'une expérience indochinoise, l'unité sous l'impulsion de cadres dynamiques et d'hommes déterminés va mettre sur pied un commando, qui va opérer en avant du régiment.
Il est composé de sections de combat et d'une de commandement, dont dépend notre caporal infirmier.
Celui-ci a revêtu par dessus sa tenue de treillis française TTA 47 une djellaba confectionnée en Algérie.
Le couvre chef est le bonnet de police de l'infanterie coloniale.
Au pieds sont chaussées les pataugas, plus confortable que les brodequins de cuir.
L'équipements se compose d'élements modele 45 en cuir et de la musette d'infirmier (copie de l'effet américain)
Comme toutes formations des Troupes coloniales, le 21°RIC devient le 21°Régiment d'Infanterie de Marine en décembre 1958.
Novembre 1956 Opération MOUSQUETAIRE
LE 2°RPC saute sur SUEZ
En 1956, l'Egypte entre sur la scene international par le biais de son leader NASSER. Celuici pousse "la révolte arabe", phénomène qui touche une partie du moyen orient (région d'israel entre autre). En septembre , soutenu par l'URSS, Nasser nationalise le Canal de Suez, qui provoque la colère de deux pays frères que sont l'Angleterre et la France. Les Français voient là un moyen de réduire à néant un élément perturbateur du monde arabe qui soutient ouvertement la rebellion Algerienne.
L'opération est montée conjointement avec les britaniques.
Les moyens sont maritimes et aéroportés :
-le 1°REP sera cahrgé, avec d'autres unités de débarquer à Port Fouad
-le2°RPC sera directement largué au dessus de la cité de Suez.
Réserve à Chypre : 1°RCP et éléments organiques de la 10°DP
L'opération militaire est un succes complet, mais les deux grands puissants, USA et URSS se mettent d'accord et intiment les Forces anglo-françaises de cesser les hostilités.
Les militaires rentrent blasés, etse sentnt trahis par les politiques, qui prennent le pas sur les affaires militaires (un avant gout ?)
Le parachutiste (F.V) est ici équipé de la tenue de saut 47-54(on remarquera la différence de ton enTre veste et pantalon).
L'equipement est du modele TAP53;
lES RANGERS modele 52 , dernier cri pour l'époque sont chaussées.
La mythique casquette Bigeard est coiffée par le régiment pour la première fois au cours de cette opération. Le béret rouge est aussi porté.
1956 La KABYLIE, terrain de prédilection pour la 27°DIA
Chasseur Alpin du 7°BCA
En 1956, les politiques décident le renforcement du potentiel militaire ne Algérie. L'algérie doit rester Française. De grandes unités sont mises sur pied en métropole et envoyées les unes parès les autres sur le sol algérien. La 27°DIA est constituée avec des éléments de retour de TOAu ou stationnées dans les Alpes. De part sa vocation, elle est tout naturellement dirigée sur les massifs de petite et grande Kabylie, territoire montagnue et hostile au peuple farouche de l'Algérie.
Le voltigeur est vetu d'un chandail par dessus lequel est enfilé une chemise modele 48 de flanelle et une surchemise. Le tout peut être recouvert par le cope vent ( photo à venir).
La taille est ceinte par le ceinturon modele 45 en cuir sur lequel ont été enfilé deux portes chargeur de PM du même modele.
Le pantalon d'escalade est du modele du commerce.
Les brodequins de montagne accompagnent les chaussettes outre mer qui remontent en theorie jusqu'aux mollets.
Sur l ête est portée la tarte alpine.
Octobre1955 Le commando TREPEL en Algérie
Second maitre du Commando TREPEL
Le Commando TREPEL en octobre 1955 est déployé autour de Philippevillepour une opération dans une guerre qui ne veut pas dire son nom.
En tant que troupe d'élite, les commandos-marines portent en opérations le béret vert hérité des anciens du 1°BFMC des combats de juin 1944.
Le tenue est du modele Toutes armes Modele 47-52 mais en version "marine", qui se distingue de la tenue de l'armée de terre par quelques détails.
Autres effets typiquement de fabrication "Marine Nationale : les porte chargeurs de carabine USM1avec capacité de trente coups et la musette commando Modele 50 (copie d ela musette TAP du même millésime.
Le ceinturon est un modele dit de foyer TAP Modele 50
Aux pieds sont chaussées des pataugas.
La guerre d'Algérie 1954-1962
Novembre 1954 : la guerre d'Algérie a débutée.
A la Toussaint 1954, des incidents éclatent un peu partout sur le Département de l'Algérie. Des actes de sabotages interviennent ça et là, des notables ou de petits fonctionnaires, Français de souche musulmane sont assassinés. Notamment un Bachaga, des gardes chasse, et un couple d'instituteurs récemment arrivés en AFN.
L pouvoir en place ne prend pas la menace au sérieux et dépçche quelques unités pour des opétaions de maintien de l'ordre. Toutefois, les actes de rebellion vont s'intensifier et le potentiel militaire Français se renforcera tout au long du conflit jusqu'a l'écrasement total des troupes rebelles en 1962, annéede l'arrêt des hostilités.
Mais comment en est on arrivé là ?
Pour comprendre le soulèvement, il faut se rappeler d'une date : 8 mai 1945.
L'EUROPE est libérée, grâce à l'action conjuguée des forces alliées qui sont passées par l'Afrique du Nord, l'Italie, la Corse, l'ile d'Elbe, la France et l'Allemagne. Dans le cadre d ela France Libre, nombre de soldats indigènes originaires de l'AFN ont pris part à ces combats.
La population Française de souche musulmane pense donc à recouvrir une gratitude du Pouvoir en place avec l'accession à leur propre liberté. Les manifestations nationalistes ont lieu dans tout le pays mais le point dur en Algérie se situe à Sétif.
Des débordements ont lieu, c'est l'occassion pour la foule et certains éléments de prendre à partie des pieds noirs (Europpéens) et de procéder à des exactions, dont l'issue de traduit par la mort de personnes.
La répréssion est terrible, tout est réglé dans le sang pour les FSM, (Français de Souche Musulmane) ou de lourdes peines de prison.
Le général qui a conduit cette reprise en main avait annoncé alors, en 1945 : "Je vous aie donné la paix pour 10 ans, mais les choses doivent changer en Algérie".
L'organe politique le FLN (Front de Libération National)est réfugué en Tunisie, dès 1954. L'organe militaire, l'ANL infiltre ses troupes sur le territoire d'Algérie.
En face, des troupes de secteur, à faible effectifs car la guerre d'Indochine a pris fin mais les troupes ne sont pas encore acheminées vers la métropole ou l'AFN.
Seules les troupes d'Algérie et des détachements levés à la hate de métropole (Détachement BLIZZARD)entament les premières "oérations de maintien de l'ordre".
LEGIONNAIRE DANS LES AURES 1954-1955
. Le légionnaire du 3°REI présenté coiffe le képi blanc qui restera l'apanage des unités de Légion pendant tout le conflit (exceptés les unités de paras qui coiffent le béret vert, ou la 13°DBLE au béret spécifique).
La tenue est du modele TTA 52 avec veste allégée
La toile de tente est enfilée en guise de poncho pour se prémunir des giboulés. Le chèche passé au tour du cou complete cet avantage.
L'équipement en cuir est mixte : modele 45 pour le ceinturon, modele 16 pour les cartouchieres
Les brodequins sont français, du modele 45 avec semelles cloutées, le bas du pantalons sont ressérés par des guetrons en cuir de même modèle.
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Mars à mai 1954 : l'Aéronavale intervient à Dien Bien Phu
PILOTE DE LA 11F sur HELLCAT
Lors de l'installation de la base aéroterrestre, Dien Bien Phu dispose de son aviation de combat. Celle ci sera clouée au sol par l'artillerie ennemie que les batteries Françaises ne seront jamais en mesure de faire taire (ce qui sera une des causes de la défaite de la bataille).
Les éléments de l'aéronavale présents à cette époque vont donc effectuer des rotations pour appuyer au plus près les défenseurs. Ici, le pilote équipé comme suit :
Casque USN GENTEX H3 avec une paire de lunette de vol française
la combinaison de vol modele 52 qui est la copie française de l'effet USN
Par dessus le vetement est enfilé le gilet de sauvetage (lui aussi USN) Mk2 sur lequel sont agrafés divers équipement s : boussole allemande, lampe de secours., nécéssaire de pêche...
Au ceinturon de cuir modele 45 est suspendu une trousse de secours USN et sur le coté droit un étui de PA modele 48.
Des chaussures basses protegent les pieds du pilote (on peut trouver ici divers effets : chaussures civiles, pataugas ou bottes de vol fourrées).
Derniers renforts Parachutés sur la cuvette Mai 1954
Les 1°et 2 mais sont largués les reliquats du 1°BPC sur Dien Bien Phu. Avant ce bataillon, les 2°BEP, 6°BPC, 5°BPVN et des centaines de soldats de tous grades, de toutes armes sont largués sur Dine Bien Phu. Ces derniers sont même volontaires.
Is se battront avec honneur et fidelité jud=squ'au bout d eleurs limites, jusq'au cessez le feu, ordonné le 7 mai 1954, à 17 heures, sans hisser de drapeau blanc.
Aisni s'achève la guerre d'Indochine, commencée huits ans plus tôt.
Le capitaine es ici vêtude la tenu la plus repésenative pour l'époque :
Csque US M1 C
Tenue TAP modele 47-52
Equipement TAP Modele 50
Chaussures US
13 MARS 1954 : OFFENSIVE Viet Minh à Dien Bien Phu
"Messieurs, c'est pour ce soir, 17 heures !!" C'est de cette façon qu'est annoncé par le Général De Castries à ses troupes l'imminence de l'assaut V-M.
L es Français sont confiants en leurs artillerie, avions et troupes retranchées sur les P.A qui portent des prénoms féminins.
A 17 heures 30 précise s'abat sur les positions Françaises un déluge de fer et de feu jamais encore rencontré en Indochine.
La position "Béatrice", tenue par le" 3-13" (3°troisieme bataillon de la 13°DBLE )est submergée et tombe aux mains de l'ennemi.. Dans le camp retranché, c'est la stupeur, en pleine nuit, les petits bo-doïs de Giap ont enlevés une position solidement tenue par une unité d'élite de la Légion Etrangère : la 13°DBLE qui avait résistée aux assauts de l'AFRIKA KOPRS de Rommel en Lybie lors des combats de la dernière guerre.
Les légionnaires du 1°BEP, présents dans la cuvette dès novembre 1953 sera de tous les combats de ce terrible printemps 1954.
Ce voltigeurest équipé d'une tenue panachée tant pour les effets vestimentaires que pour l'équipement :
Casque TAPmodele 51
Veste camouflée TAP modele 47-51
Pantalon britannique "peau de saucisson"
ceinturon US M36
Porte charguers de MAT 49, trousse de premiers secours musette et bretelles de suspension TAP modele 50
Les pieds sont chaussés de bottes de saut Modele 50
Janvier 1954 Opération de dégagement pour le 7°BPC
Sous Officier du7°BPC sur les hatus plateaux
En ce début d'année, l'actualité de l'époque est centrée sur les évènements qui se déroulent à Dien Bien Phu.
Cependant, de grandes luttes sont menées et sont occultées par les faits qui se déroulent en haute région.
En effet, des opérations sont menées par le GM 100 dont l'ossature est formée, entre autres par le bataillon de Corée, adapté pour l'Indochine en Régiment de Corée.(les tres unités sont les 43°RIC, 5°RC, 10°RAC...).
L'unité évolue autour de l'axe PLEIKU-KONTUM en plein sanctuaire Hrés. Le calme n'est qu'apparent et les viets déclenchent embuscade sur embuscade à chaque déplacement du GM.
Enfévrier, les français s'implantent à Kontum, des autorités civiles et militaires font le déplacement pour assurer aux populations locales la présence indeflectible de la France. Apres la visite des derniers "officiels", l'ordre est donné d'abandonner la ville. Les troupes viet grouillent aux abord de la RC 9 et taillent en pièce le GM 100 qui accuse des pertes effroyables.
Enguise de colonne de recueil, le 7°BPC et un bataillon de parachutistes vietnamiens viennent tendre la main au reliquat du Groupe Mobile exangue. Le régiment de Corée a céssé d'exister, englouti par la violence des combats.
La tenue de notre sous-officier est du dernier cri :
-Casque TTA modele 51
-veste TAP 47-53
-Pantalon TTA modele 47-53( le camouflage est spécifique aux TOE et est largement porté par les vietnamiens des BPVN)
-équipements TAP modele 47-53
-Pataugas
20 Novembre 1953 Opération CASTOR
Le général veut rééditer le concept de camp retranché avec son efficacité qui a été démontrée lors des combats autour de NA SAN l'année précédente. Le but de l'implantation d'une base aéroterrestre est aussi de barrer la route du Laos aux troupes viet minh. Ce pays, membre de l'Union Française doit être protéger de l'invasion communiste.
Première vague :
Au matin du 20 novembre sont largué sur deux D.Z un premier détachement :
DZ Natacha : 6°BPC et GM/35°RALP
DZ Simone : 2/1°RCP et éléments du Génie parachutiste.
Le 2/1°RCP sera déporté par le vent hors de sa zone de saut et arrivera trop tard pour boucler correctement le dispositif.
Le 6°BPC sera bien largué mais sera reçu pendant sa descente par des tirs nourris des troupes viet à l’entraînement (non détectées par les services de renseignement). Le bataillon sera ensuite éprouvé par des tirs de mortiers à l'arrivée au sol, qui engendrera des pertes sensibles pour le bataillon du commandant Bigeard. Néanmoins, la place est prise après deux heures de combats.
La tenue présentée ici illustre un tireur FM du 6°BPC. Il s'agit de la tenue de survêtement camouflée anglaise dans sa forme d'origine (avec soufflet et capuche). Ce « première classe » n'a pas coiffé la casquette propre au bataillon et se contente du chapeau de brousse réglementaire. L'équipement est du modèle TAP 50 avec pouch anglaise modèle 37 qui renferme le nécessaire de nettoyage de l'arme. Aux pieds sont chaussées les bottes de saut modèle 50 du commerce.