MILITARIA

Le 8°Bataillon Parachutiste de Choc a rejoint la cuvette en novembre et comme son frère d'armes le 1°BEP n'en partira plus. Jusqu'au déclenchement de l'offensive Viet Minh, il va mener des reconnaissances aux abords de la position, opérations qui s'espaceront de plus en plus car marquées par des pertes sensibles , jamais comblées par les renforts. L' illustration évoque un tireur FLG du 8°Choc. La tenue portée à cette époque est typique de ce bataillon : Denison smock, pantalon Peau de saucisson, équipement TAP modèle 50 (ceinturon, bretelles, musette porte grenade à fusil), notre homme s'est doté d'une cartouchière d’allègement qui renferme des clips de munitions, Autre particularité du 8°Choc : la dague de combat anglaise Fairbarn Sykes, glissée sur le côté gauche du ceinturon. Aux pieds sont chaussés des brodequins français maintenus par des guêtrons modèle 45 La tête est protégée par un casque USM 1 standard dont le casque léger est du modèle M1C (airborne)

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Maréchal des Logis Chef de groupe Ce sous officier est vêtu de la tenue la plus courante et la plus représentative des commandos de chasse : veste allégée camouflée pantalon TTA kaki. La casquette Bigeard est également l'apanage des troupes d'élite en opération. Les pataugas, conçues en toiles et cuir sont de marque BAUDOU BAROUD. Le reste de l'équipement, réduit à sa plus simple expression se compose d'un ceinturon (marquage gendarmerie sur l'envers) et d'un porte chargeur bricolé à partir de pochette d'entretien de MAT 49. La dimension de ces dernières permet l'emport de chargeurs courbes de trente coups de carabine USM 1

Caporal Chef, adjoint chef de section

 

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Soldat de 1°classe du 60°R.I-11°Division d'Infanterie

 

Aprés un séjour en Tunisie, la division et ses unités passe en Algérie au printemps 1957. Déplacée sur la zone frontière.à l'été de la même année, elle tente d'intercepter les convois de trafics d'armes en provenance de Tunisie;

Le 60°RI prend part à la bataille de SOUK AHRAS en 1958, combat qui trouve le fantassin présenté ci-dessous en plein déploiement avec des unités de réserve générale (10° et 25°DP).

Ce Fusilier-Voltigeur est vêtu de la tenue TTA 47-52 kakie.

Le chapeau modèle 49 est posé sur le crane, il peut être remplacé par le casque lourd modele 51

L'équipement est en cuir, modele 45 pour l'ensemble ceinturon et cratouchière.

Le brelage est du modele 1892, encore fabriqué à cette époque, toute comme la musette toutes armes du même millésime.

Le fantassin doit comme beaucoup de ses camarades se contenter de l'ensemble de pied gue^tres+brodequins. Les rangers sont réservés aux unités d'élites (paras, troupes de légion ou commandos).

Les pataugas sont parfois aussi portés car plus confortables.

 

 

 

 

 

Base de BOUFARIK 1958

 

 Cet aviateur du CPA 30 est prêt pour un départ en opération. Il est équipé d'effets de l'armée de terre:

veste camouflée  type TAP modèle 53

Pantalon type TTA modèle 54

Ceinturon, brelage et cartouchières sont aussi du type TAP de même millésime.

On notera la manière spécifique de passer une paire de cartouchières sur le ceinturon grâce aux passants cousus, et d'agrafer les crochets aux oeillets du ceinturon de la seconde paire juste en dessous.

Cela permet à notre homme d'emporter un maximum de munition pour son FLG (fusil lance-grenades).

 

La casquette et la paire de pautaugas (celles-ci invisbles sous cet angle) sont des effets spécifiques àl'armée de l'air

 

 

1958 : Remises de décorations au Commando GUILLAUME 

 

Initialement créé en 1956 au sein de la Brigade de Parachutistes Coloniaux de Bayonne, cette unité est dénommée Commando expérimental.

Issu de l'expérience indochinoise, elle s'articule en plusieurs sticks de combat  (sections)et un de soutien.

Sous l'impusion du premier chef du commando, à l'unanimité est décidé que le commando prendra lenom du premier de l'unité. Le commando reçoit alors l'ordre de faire mouvement sur l'Algerie.

Le commando est administrativement rattaché au 2°RPC du colonel CHATEAU-JAUBERT, mais très vite, opère isolément.

Le lieutenant GUILLAUME tombe à la tête du commando en 1957, et comme décidé auparavant, l'unité devient le COMMANDO GUILLAUME.

Fait rare, unique je crois de la guerre d'ALGERIE, le frère du défunt , officier de marine demande son détachement pour une période de commandement dans l'armée de terre pour prendre la tête  du Commando : il s'agit du lieutenant de vaisseau Pierre GUILLAUME, dit "le crabe tambour"vétéran de la guerre d'Indochine au sein d'une DINASSAUT.

 

L'unité vole de combats en combats et inflige a chaque fois de douloureuses pertes à l'ennemi.

En 1960, le commando GUILLAUME integre le Groupe de Commandos Parachutistes de Réserve Générale.

 

 

 Lieutenant du Commando lors d'une remise de décorations à l'occasion de la fête de la Saint MICHEL en 1958

 

L'officier a revetu une tenue d'origine anglaise de survetement camouflée appelée"peau de saucisson" retaillée. La veste a été transformée en blouson alors que le pantalon a vu ses jambes rétrécies en largeur et des poches rajoutées sur chaque coté et chaque fesse.

Sur la poitrine est agrafé le brevet de moniteur parachutiste et sur l'epaule droite, l'insigne de la Brigade de Parachutistes Coloniaux est conservé.

Le béret rouge arborre le nouvel insigne des parachutistes coloniaux adopté après la généralisation du béret amarante à toutes formations aéroportées.

En cette fin d'année, les formations coloniales  prendront l'appelation de Troupes de Marine.

Aux pieds sont chaussées des bottes de saut américaines du second conflit mondial.

 

A l'automne 1957, le FLN cherche à étendre son emprise sur les territoires du Dus, dans le Sahara. Des convois de propecteurs en pétrole et leurs escortes de Légionnaires sont attaqués.

Le colonel BIGEARD reçoit l'ordre de renforcer les éléments Méharistes en poste dans cette région et de combattre l'ennemi de manière significative. De plus, charge à lui et son régiment de poursuivre des déserteurs qui ont rejoint le FLN avec armes et bagages après avoir massacré leurs cadres européens et les indigènes restés fidèles à la France.

L'assaut de ces derniers est donné en plein coeur du désert, au beau milieu des dunes du grand Erg.

L'opération est un franc succés mais, les pertes amies cruelles : le sergent -chef SENTENAC, un des rares évadés de Dien Bien Phu est touché à mort. Sa disparition marquera à jamais "BRUNO".

 

POURVOYEUR FM 24/29 

 

La tenue présentée est adaptée à l'environnement désertique propre à l'opération sur TIMIMOUN : 

Veste de saut 47-53

Short Outre-Mer

Pataugas

Sur la tête est coifée l'emblétatique casquette "Bigeard" qui deviendra réglementaire en 1959.

Armé d'un fusil MAS 36CR39, une paire de cartouchières est accrochée au ceinturon TAP Mdle 53. La musette garnie de chargeurs pour l'arme d'appui est juchée sur le haut du dos, et maintenue sur l'avant par ses crochets venant se fixer sur les boucles des bretellles de suspension.

Sur l'arrière du ceinturon sont fixé deux bidons Modèle 52.

 

 

 

 

Le FLN décide de porter la guerre dans les centres urbains. Des attentats à la bombe ont lieux dans tous lieux fréquentés par la jeunesse Algéroise (Milk BAR, l'Otomatic) et font des carnages sans précédents. L'opinion publique est sous le choc, les pouvoirs publics, impuissants, demandent l'intervention de la 10°DP du Général MASSU.

 

Les paras déferlent dans la ville pour détruire l'organe de terreur de l'ennemi. L'ordre e tle calme sont rétablis mais les moyens mis en oeuvre par les deux camps ont été sans limites, non conventionnels.

 

Le FLN est tenu en échec, apres un travail intense de renseignement, l'oragne térrorriste est vaincu.

 

Adjudant chef du 1°RCP dans les ruelles d'Alger La Blanche

Le béret bleu roi, élements essentiel qui caractérise les parachutistes métropolitains à cette époque est fièrement arboré par le sous-officier. La tenue Toutes Armes (TTA) camouflées est choisie pour son confort, en particulier au niveau de la veste (le bas, sans poches peut être enfilé dans le pantalon telle une chemise et les manches voient leur extremité largement fendue pour permettre un retroussage aisé).

Egalement prisées pour leur comfort, les pataugas sont ici chaussées.

L'équipement est d'origine mixte :

-français pour l'arme blanche (poignard de foyer), le ceinturon et les bretelles de suspension

-américain pour le porte chargeurs de USM1

 

Voltigeur du1°REP le 29 mai 1958, nord de Guelma

 

Considéré comme le meilleur régiment de l'armée française, l'unité est de tous les combats de la guerre d'Algérie. Son chef de corps, le Lieutenat colonel JEANPIERREa forgé un redoutable outil de combat qui inflige toujours de lourdes pertes a l'ennemi, avec le minimum de tués. Le combat du 29 mai n'échappe pas à la règle.

C'est malheureusement au cours de ce combat que l'hélicoptère de l'officier est abattu et ce dernier, avec les personnels naviguant trouvent la mort lors du crash.

Le para légion est vetu d'une tenue française camouflée qui se compose d'une veste modele 54 et d'un pantalon modèle 52. Ce dernier, retaillé a souffert des conditions de combat.

Le béret vert est toujours coiffé au combat (jamais de casque, et surtout pas de casquette Bigeard), 

l'équipement est du modele TAP 53

La musette est; pour l'époque du modéle TAP 55 (contenu plus important que le modele précédent)

Aux pieds sont portés des pataugas de modele dit "toile et cuir"

 

 

 

Caporal infirmier du commando du 21°RIC

 

Déployé au sein de la 7°Division Mécanique Rapide, le 21°Régiment d'Infanterie Coloniale va participer à de nombreuses opérations sur le territoire. Fort d'une expérience indochinoise, l'unité sous l'impulsion de cadres dynamiques et d'hommes déterminés va mettre  sur pied un commando, qui va opérer en avant du régiment.

Il est composé de sections de combat et d'une de commandement, dont dépend notre caporal infirmier.

Celui-ci a revêtu par dessus sa tenue de treillis française TTA 47 une djellaba confectionnée en Algérie.

Le couvre chef est le bonnet de police de l'infanterie coloniale.

Au pieds sont chaussées les pataugas, plus confortable que les brodequins de cuir.

L'équipements se compose d'élements modele 45 en cuir et de la musette d'infirmier (copie de l'effet américain)

 

Comme toutes formations des Troupes coloniales, le 21°RIC devient le 21°Régiment d'Infanterie de Marine en décembre 1958.

LE 2°RPC saute sur SUEZ

 

En 1956, l'Egypte entre sur la scene international par le biais de son leader NASSER. Celuici pousse "la révolte arabe", phénomène qui touche une partie du moyen orient (région d'israel entre autre). En septembre , soutenu par l'URSS, Nasser nationalise le Canal de Suez, qui provoque la colère de deux pays frères que sont l'Angleterre et la France. Les Français voient là un moyen de réduire à néant un élément perturbateur du monde arabe qui soutient ouvertement la rebellion Algerienne.

L'opération est montée conjointement avec les britaniques.

Les moyens sont maritimes et aéroportés : 

-le 1°REP sera cahrgé, avec d'autres unités de débarquer à Port Fouad

-le2°RPC sera directement largué au dessus de la cité de Suez.

Réserve à Chypre : 1°RCP et éléments organiques de la 10°DP

L'opération militaire est un succes complet, mais les deux grands puissants, USA et URSS se mettent d'accord et intiment les Forces anglo-françaises de cesser les hostilités.

Les militaires rentrent  blasés,  etse sentnt trahis par les politiques, qui prennent le pas sur les affaires militaires (un avant gout ?)

 

Le parachutiste (F.V) est ici équipé de la tenue de saut 47-54(on remarquera la différence de ton enTre veste et pantalon).

L'equipement est du modele  TAP53;

lES RANGERS modele 52 , dernier cri pour l'époque sont chaussées.

La mythique casquette Bigeard est coiffée par le régiment pour la première fois au cours de cette opération. Le béret rouge est aussi porté.

 

 

Chasseur Alpin du 7°BCA

 

En 1956, les politiques décident le renforcement du potentiel militaire ne Algérie. L'algérie doit rester Française. De grandes unités sont mises sur pied en métropole et envoyées les unes parès les autres sur le sol algérien. La 27°DIA est constituée avec des éléments de retour de TOAu ou stationnées dans les Alpes. De part sa vocation, elle est tout naturellement dirigée sur les massifs de petite et grande Kabylie, territoire montagnue et hostile au peuple farouche de l'Algérie.

 

Le voltigeur est vetu d'un chandail par dessus lequel est enfilé une chemise modele 48 de flanelle et une surchemise. Le tout peut être recouvert par le cope vent ( photo à venir).

La taille est ceinte par le ceinturon modele 45 en cuir sur lequel ont été enfilé deux portes chargeur de PM du même modele.

Le pantalon d'escalade est du modele  du commerce.

Les brodequins de montagne accompagnent les chaussettes outre mer qui remontent en theorie jusqu'aux mollets.

Sur l ête est portée la tarte alpine.

 

Second maitre du Commando TREPEL 

 

Le Commando TREPEL en octobre 1955 est déployé autour de Philippevillepour une opération dans une guerre qui ne veut pas dire son nom.

 

 

En tant que troupe d'élite, les commandos-marines portent en opérations le béret vert hérité des anciens du 1°BFMC des combats de juin 1944.

Le tenue est du modele Toutes armes Modele 47-52 mais en version "marine", qui se distingue de la tenue de l'armée de terre par quelques détails.

Autres effets typiquement de fabrication "Marine Nationale : les porte chargeurs de carabine USM1avec capacité de trente coups et la musette commando Modele 50 (copie d ela musette TAP du même millésime.

Le ceinturon est un modele dit de foyer TAP Modele 50

Aux pieds sont chaussées des pataugas.

 Novembre 1954 : la guerre d'Algérie a débutée.

 

A la Toussaint 1954, des incidents éclatent un peu partout sur le Département de l'Algérie. Des actes de sabotages interviennent ça et là, des notables  ou de petits fonctionnaires, Français de souche musulmane sont assassinés. Notamment un Bachaga, des gardes chasse,  et un couple d'instituteurs récemment arrivés en AFN.

L pouvoir en place ne prend pas la menace au sérieux et dépçche quelques unités pour des opétaions de maintien de l'ordre. Toutefois, les actes de rebellion vont s'intensifier et le potentiel militaire Français se renforcera tout au long du conflit jusqu'a l'écrasement total des troupes rebelles en 1962, annéede l'arrêt des hostilités.

 

Mais comment en est on arrivé là ?

Pour comprendre le soulèvement, il faut se rappeler d'une date : 8 mai 1945. 

L'EUROPE est libérée, grâce à l'action conjuguée des forces alliées qui sont passées par l'Afrique du Nord, l'Italie, la Corse, l'ile d'Elbe, la France et l'Allemagne. Dans le cadre d ela France Libre, nombre de soldats indigènes originaires de l'AFN ont pris part à ces combats.

La population Française de souche musulmane pense donc à recouvrir une gratitude du Pouvoir en place avec l'accession à leur propre liberté. Les manifestations nationalistes ont lieu dans tout le pays mais le point dur en Algérie se situe à Sétif.

Des débordements ont lieu, c'est l'occassion pour la foule et certains éléments de prendre à partie des pieds noirs (Europpéens) et de procéder à des exactions, dont l'issue de traduit par la mort de personnes.

 

La répréssion est terrible, tout est réglé dans le sang pour les FSM,  (Français de Souche Musulmane) ou de lourdes peines de prison.

Le général qui a conduit cette reprise en main avait annoncé alors, en 1945 : "Je vous aie donné la paix pour 10 ans, mais les choses doivent changer en Algérie".

L'organe politique le FLN (Front de Libération National)est réfugué en Tunisie, dès 1954. L'organe militaire, l'ANL infiltre ses troupes sur le territoire d'Algérie.

En face, des troupes de secteur, à faible effectifs car la guerre d'Indochine a pris fin mais les troupes ne sont pas encore acheminées vers la métropole ou l'AFN.

Seules les troupes d'Algérie et des détachements levés à la hate de métropole (Détachement BLIZZARD)entament les premières "oérations de maintien de l'ordre".

 

LEGIONNAIRE DANS LES AURES 1954-1955

 

. Le légionnaire du 3°REI présenté coiffe le képi blanc qui restera l'apanage des unités de Légion pendant tout le conflit (exceptés les unités de paras qui coiffent le béret vert, ou la 13°DBLE au béret spécifique).

La tenue est du modele TTA 52 avec veste allégée

La toile de tente est enfilée en guise de poncho pour se prémunir des giboulés. Le chèche passé au tour du cou complete cet avantage.

L'équipement en cuir est mixte : modele 45 pour le ceinturon, modele 16 pour les cartouchieres

Les brodequins sont français, du modele 45 avec semelles cloutées, le bas du pantalons sont ressérés par des guetrons en cuir de même modèle.

 

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PILOTE DE LA 11F sur HELLCAT

 

Lors de l'installation de la base aéroterrestre, Dien Bien Phu dispose de son aviation de combat. Celle ci sera clouée au sol par l'artillerie ennemie que les batteries Françaises ne seront jamais en mesure de faire taire (ce qui sera une des causes de la défaite de la bataille).

Les éléments de l'aéronavale présents à cette époque vont donc effectuer des rotations pour appuyer au plus près les défenseurs. Ici, le pilote équipé comme suit :

Casque USN GENTEX  H3 avec une paire de lunette de vol française

la combinaison de vol modele 52 qui est la copie française de l'effet USN

Par dessus le vetement est enfilé le gilet de sauvetage (lui aussi USN) Mk2 sur lequel sont agrafés divers équipement s : boussole allemande, lampe de secours., nécéssaire de pêche...

Au ceinturon de cuir modele 45 est suspendu une trousse de secours USN et sur le coté droit un étui de PA modele 48.

Des chaussures basses protegent les pieds du pilote (on peut trouver ici divers effets : chaussures civiles, pataugas ou bottes de vol fourrées).

 

Les 1°et 2 mais sont largués les reliquats du 1°BPC sur Dien Bien Phu. Avant ce bataillon, les 2°BEP, 6°BPC, 5°BPVN et des centaines de soldats de tous grades, de toutes armes sont largués sur Dine Bien Phu. Ces derniers sont même volontaires.

Is se battront avec honneur et fidelité jud=squ'au bout d eleurs limites, jusq'au cessez le feu, ordonné le 7 mai 1954, à 17 heures, sans hisser de  drapeau blanc.

Aisni s'achève la guerre d'Indochine, commencée  huits ans plus tôt.

 

Le capitaine es ici vêtude la tenu la plus repésenative pour l'époque : 

Csque US M1 C

Tenue TAP modele 47-52

Equipement TAP Modele 50

Chaussures US

"Messieurs, c'est pour ce soir, 17 heures !!" C'est de cette façon qu'est annoncé par le Général De Castries à  ses troupes l'imminence de l'assaut V-M. 

L es Français sont confiants en leurs artillerie, avions  et troupes retranchées sur les P.A qui portent des prénoms féminins.

A 17 heures 30 précise s'abat sur les positions Françaises un déluge de fer et de feu jamais encore rencontré en Indochine.

La position "Béatrice", tenue par le" 3-13" (3°troisieme bataillon de la 13°DBLE )est submergée et tombe aux mains de l'ennemi.. Dans le camp retranché, c'est la stupeur, en pleine nuit, les petits bo-doïs de Giap ont enlevés une position solidement tenue par une unité d'élite de la Légion Etrangère : la 13°DBLE qui avait résistée aux assauts de l'AFRIKA KOPRS de Rommel en Lybie lors des combats de la dernière guerre.

Les légionnaires du 1°BEP, présents dans la cuvette dès novembre 1953 sera de tous les combats de ce terrible printemps 1954.

Ce voltigeurest équipé d'une tenue panachée tant pour les effets vestimentaires que pour l'équipement : 

Casque TAPmodele 51

Veste camouflée TAP modele 47-51

Pantalon britannique "peau de saucisson"

ceinturon US M36

Porte charguers de MAT 49, trousse de premiers secours musette et bretelles de suspension TAP modele 50

Les pieds sont chaussés de bottes de saut Modele 50

Sous Officier du7°BPC sur les hatus plateaux

 

En ce début d'année, l'actualité de l'époque est centrée sur les évènements qui se déroulent à Dien Bien Phu.

Cependant, de grandes luttes sont menées et sont occultées par les faits qui se déroulent en haute région.

En effet, des opérations sont menées par le GM 100 dont l'ossature est formée, entre autres par le bataillon de Corée, adapté pour l'Indochine en Régiment de Corée.(les tres unités sont les 43°RIC, 5°RC, 10°RAC...).

L'unité évolue autour de l'axe PLEIKU-KONTUM en plein sanctuaire Hrés. Le calme n'est qu'apparent et les viets déclenchent embuscade sur embuscade à chaque déplacement du GM.

Enfévrier, les français s'implantent à Kontum, des autorités civiles et militaires font le déplacement pour assurer aux populations locales la présence indeflectible de la France. Apres la visite des derniers "officiels", l'ordre est donné d'abandonner la ville. Les troupes viet grouillent aux abord de la RC 9 et taillent en pièce le GM 100 qui accuse des pertes effroyables. 

Enguise de colonne de recueil, le 7°BPC  et un bataillon de parachutistes vietnamiens viennent tendre la main au reliquat du Groupe Mobile exangue. Le régiment de Corée a céssé d'exister, englouti par la violence des combats.

 

La tenue de notre sous-officier est du dernier cri : 

-Casque TTA modele 51

-veste TAP 47-53

-Pantalon TTA modele 47-53( le camouflage est spécifique aux TOE et est largement porté par les vietnamiens des BPVN)

-équipements TAP modele 47-53

-Pataugas

 

 

 

Le général veut rééditer le concept de camp retranché avec son efficacité qui a été démontrée lors des combats autour de NA SAN l'année précédente. Le but de l'implantation d'une base aéroterrestre est aussi de barrer la route du Laos aux troupes viet minh. Ce pays, membre de l'Union Française doit être protéger de l'invasion communiste.

Première vague :

Au matin du 20 novembre sont largué sur deux D.Z un premier détachement :

DZ Natacha : 6°BPC et GM/35°RALP

DZ Simone : 2/1°RCP et éléments du Génie parachutiste.

Le 2/1°RCP sera déporté par le vent hors de sa zone de saut et arrivera trop tard pour boucler correctement le dispositif.

 

Le 6°BPC sera bien largué mais sera reçu pendant sa descente par des tirs nourris des troupes viet à l’entraînement (non détectées par les services de  renseignement). Le bataillon sera ensuite éprouvé par des tirs de mortiers à l'arrivée au sol, qui engendrera des pertes sensibles pour le bataillon du commandant Bigeard. Néanmoins, la place est prise après deux heures de combats.

La tenue présentée ici illustre un tireur FM du 6°BPC. Il s'agit de la tenue de survêtement camouflée anglaise dans sa forme d'origine (avec soufflet et capuche). Ce « première classe » n'a pas coiffé la casquette propre au bataillon et se contente du chapeau de brousse réglementaire. L'équipement est du modèle TAP 50 avec pouch anglaise modèle 37 qui renferme le nécessaire de nettoyage de l'arme. Aux pieds sont chaussées les bottes de saut modèle 50 du commerce.

 

En mai 1953, le général SALAN quitte le territoire Indochinois et on lui repproche une vision trop classique et coloniale du conflit. Il   laisse ses fonctions au Général Henri NAVARRE;, qui ne connait rien à l'Indochine et qui arrive donc avec un regard neuf et une volonté "offensive". Celui ci doit chausser les bottes de son prédecesseur avec des moyens limités, les renforts de 1953  sont refusés par le gouvernement  du moment.

Le 14 juillet 1954, le défilé de la fête nationale est grandiose, toutes les unités parachutistes du Tonkin sont rameutées à Hanoi pour la parade. Ce n'est en fait qu'un coup de bluf. Une opération qui vise à détruire les dépots d'armements et materiels ennemis est entreprise dans le plus grand secret. .

Le 17 juillet, pres de 2000 hommes sautent sur Lang son pour détruire ces dépots dont la provenance chinoise est indéniable. C'est la première opération aéroportée qui permet l'abandon des parachutes. Auparavant, la pénurie etait telle que la dotation de l'unité engagée devait être récupérée.

Le succès de l'opération est indéniable. 

Les unités directement engagées sont : 

6°BPC

8°BPC

CGAP

GCMA

Le 2°BEP est largué à LOC BINH en recueil, Le GM5 asure ensuite la protection et le transport des hommes. Le raid reste une opération éreintante : plusieurs paras, toutes unités confondues seront victimes de deshydratations et d'épuisements dus à la chaleur.

 

SAPEUR Artificier de la CGAP

 

Le parachutiste porte ici une tenue panachée qui est en vogue depuis l'été 1952. La veste est une combinaison USMC racourccie. le pantalon, d'origine britannique est issu de l'ensemble de survetement anglais camouflé.Tous deux datent de la seconde guerre mondiale. Le casque est Américain du modèleM1C (pour parachutiste). Le reste de l'équipement est franco américain. (ceinturon, bretelles de suspension et musette TAPmodèle 50, cartouchiere USM 1 et poignard USM3).

La lampe coudée est une réplique française d'inspiration U.S

 

La vue arriere permet d'observer la manière dont est placée la toile de tente, sous la palette de la musette TAP Modele 50.

Sur le coté gauche a été enfilé au ceinturon la gourde TTA modele 51 avec la très peu pratique housse Cette derniere, copiée sur le modele américain mais au lieu de crochet de fixation au ceinturon, l'intendance française a optée pour des boucles de toile a enfilé sur le ceinturon.L'opération est plus qu'ardue.

A noter également la manière de transporter la housse de saut (de fabrication française) de la carabine Américaine.

Le Géréral SALAN décide de mener une opération combinée de type diversion" pour aérer des dispositifs les plus éloignés. Il s'agit d'attirer une grosse partie du coprs de bataille Viet Minh hors de son sanctuaire. Un débarquement sur les côtes d'Annam est donc prévu début janvier 1953. 2000 Hommes, commandos marine, et GCMA (entre autres) déferlent sur la petite localité de Qui Nhon. L'opération est démontée le 6 février.

Tireur d'élite et chef de commando

A gauche, le caporal tireur d'élite a revetu la tenue USMC modele 44 du coté "plage" (les tenues type USMC sont toutes réversibles) pour se confondre efficacement avec les étendues sablonneuses des côtes. le couvre chef est une copie française du jungle hat M44 britannique. L'équipement en cuir est mixte : 

français pour le ceinturon modele 45

allemand pour les cartouchieres Mauser 98K (sur laquelle est montée une lunette de précision). Une paire de jumelles de même origine est utilisée pour les actions de répérage à distance.

Les chaussures sont des "athletic shoes" Américaines du dernier conflit mondial.

L'officier a opté pour une veste dernier cri pour la période : la veste de saut modele 47/51. Elle est accompagnée d'un pantalon de saut du modèle anterieur, dont les bas sont enfilés dans les tiges de "jungle boots" américaines de la seonde guerre mondiale.. Le ceinturon est aussi américain ainsi que l'etui de porte chargeur au coté gauche. Du même coté est enfilé une dague "Le Commando". La casquette est un modele de fabrication locale, conçue dans du tissu de toile de tente U.S

Apres les attaques ennemies qui visent le pays Thaï, le commandement français décide le renforcement de places fortes (SON LA, NA  SAN...)la chute de NGHIA LO en octobre 1952 force le général SALAN  a contrer le déferlement Viet minh et confie au colonel GILLES la création d'une base puissante à NA SAN pour fixer l'ennemi et entamer des reconnaissances offensives. Le camp, établi à partir de rotations aériennes d'hommes et de matériels est pret en octobre.Il est aménagé en puissants points d'appuis, une piste d'atterrissage et autres aménagements (hopital...). La défense est batie sur la defense mutuelle des points d'appuis fixés sur des collines. L'hiver va se resumer en attaques ennemies et reconnaissances ou actions offensives Françaises. Les premieres seront vivement repoussées par les troupes du CEFEO. Les pertes Viet Minh sont très préjudiciables pour le général GIAP.Le camp retranché, sans utilité pendant l'été 1953 est démonté a partir du 7aout à la barbe des Viets, grâce aux opérations menées par les maquis du GCMA;

Tirailleurs Marocains sur le P.A 24

Ce tireur FM est ici entièrement vêtu d'effets Français. Il s'agit de la tenue TTA modèle 47. Les casque est du modèle 51 Toutes Armes et le ceinturon, en cuir du modèle 45.La musette porte chargeurs est de même modele.Seul le jungle pack vert, porté au dos est américain. Au pieds sont chaussées des pataugas. Sur le casque est fixée une moustiquaire Française,d'inspiration US;

Le 6°Bataillon de Parachutistes Coloniaux est formé, instruit et commandé par le Commandant BIGEARD. Il arrive au mois de juillet et prend ses quartiers au Séminaire à Hanoi. Ses effectifs sont complétés par une Compagnie de Parachutistes Indochinois. Le bataillon a alors son visage définitif. Les hommes s'acclimatent ou pour les plus anciens retrouvent le contexte du conflit d'Asie du Sud Est. Le 20'octobre le bataillon est parachuté à; TULE avec pour mission de déorganiser les lignes de communication viets car de fortes troupes attaquent le poste de NGHIA LO. Ala tombée de cette place forte, la mission des paras change : recueillir les garnisons des alentours et se replier vers la riviere noire et Na san. l'unité livrera une série de combats victorieuxépique. Le 6°BPC entrera avec son chef dans la "légende para" mais les pertes sont lourdes : près de 100 bérets rouges manquent à l'appel (tués, blessés ou disparus). Caporal du 6°BPC retraite de Tu lê . La tenue se compose de la blouse parachutiste de l'USMC retaillée. Le pantalon porté est ici du modèle HBT vert, de l'US Army. Toujours de même origine, un ceinturon 36 et un bidon modèle 10 côtoient une brelage TAP model 50 et une paire de cartouchière de même modèle. La musette au dos est également TAP du modèle 50 Aux pied sont portées des rangers US model 43 et le tête est protégée par le casque US standard sur le devant duquel est peint une ancre de la coloniale (pratique peu habituelle pour l'époque). En plus de cette configuration, notre homme s'est chargé d'une serpette française, d'un général purpose americain et de divers impedimenta qui viennent "gonfler" le contenu de la musette. La consigne est d'emporter un maximum de barda pour ne rien laisser à l'adversaire.

Lieutenant, chef de peloton lors de manoeuvres inter-armes

L'officier, qui marque une pause après un exercice présente la première version camouflée de la veste de saut modele 47. La comission dela tenue, après bien des tergiversions a arrété son choix sur un camouflage en deux coloris (vert et marron) avec des motifs en coups de pinceaux effilochés. L'idée d'une tenue de saut bariolée est acquise.Cependant, ce permier camouflage, de par ses coloris est jugé inadapté au théâtre d'opérations d'extrême orient. On étudie donc d'autres camouflages. Cemotif se retrouvera appliqué sur d'autres modeles ulterieurs de vestes 

Le lieutenant a associé sa veste de saut avec un pantalon toutes armes du même modele, également camouflé, mais si les motifs sont identiques, les coloris diffèrent légèrement. Le casque lourd, américain présente une modification française, qui maintient la jugulaire en trois points. Le reste de l'équipement est français, du modèle TAP 50 qui équipe toutes les unités des TAP de métropole ou projetées à l'exterieur.

Dans le cadre d'une opération, le 1°BEP est déployé dans le delta, pour un résultat éloquent. La tenue se compose d'une veste camouflée de l'armée américaine modèle 43 mais de type "British made" (qui se distingue autre autre par des boutons de fermeture des poches apparents). Le casque est encore du modèle standard américain. Le ceinturon auquel est accrochée une paire de porte chargeurs de carabine USM 1 est de fabrication locale, qui se rencontre plus particulièrement aux sein des formations de légion étrangère. Le pantalon est du modèle 47 toutes armes et les chaussures, un type de pataugas civiles. Pour finir, au dos est portée une musette TAP modèle 50 (qui fait partie d'une série d'équipement introduits à cette époque pour remplacer les équipements d'origines étrangère)

Première victoire janvier 1951  à VINH YEN

 

Le commandement français a vent d'une offensive ennemie  à Vinh Yen. Un attaque de poste a lieu mais c'est une diversion, le Général en chef sait, par le jeu d'balies manoeuvre que le viet minh vise l'importante localité.  Ho Chi Minh et le Général GIAP ont promis à leurs troupes qu'ils seront à Hanoi pour la fête du Têt, les moyens engagés sont important.

Le G.M 3 fait mouvement mais tombje dans une grosse embuscade. Le combat, furieux et confus, manque de l'anéantir. De LATTRE réquisitionne toutes troupes et moyens pour contrer l'offenvise Viet. Le 10°BPCP entre en scene. Apres des combats acharnés, la bataille prend fin avec une lourde défaite pour l'ennemi : les pertes sont importantes, et les Français ont repris l'initiave, emmenés par l'energie et le charisme de leur Général. Plus grave pour le Viet Minh : l'offensive est brisée, Hanoi ne sera pas envahie.

 

Sergent Chef, chef de section du 10°BPCP cote 210

 

Hormis l'équipement qui est américain, la tenue est française. La veste de saut est du modèle "Extrême Orient", fabriquée localement par les ateliers de coupe et de confection d'Indochine (trace de tampon présente dans le col). Le pantalon est du modèle 47, toutes armes porté conjointement avec le pantalon  de saut du même modèle que la veste. Aux pieds sont chaussées des pataugas. L'équipement US se résume  comme suit : 

-ceinturon modèle 36

-jungle pack camouflé (au dos donc insivible sous cet angle)

-paire de porte chargeurs de carabine USM 1 françisée par l'adjonction de boucle au sommet

-poignard KA BAR

 

 

Mars 1951 Opération "Mars ": le 1°BCCP a Binh Tri

 

Cette opération de type combinée vise la destruction d'une usine d'armement Viet minh. Le mouvement du bataillon, dirigé par le commandant FOURCADE est aéroporté et amphibie grâce au concours des commandos marine. Le suces est indéniable : peu de perte et l'usine est détruite.

 

Voltigeur du 1°BCCP

La tenue est ici, de type US  HBTmodele 43 bariolée. Léquipement , lui aussi américain se décompose ainsi : 

brelage modele 36 second type

ceinturon d'infirmier modèle 17 en guise de ceinturon cartouhière

pochete a pancement modèle 42 accroché sur le devant droit du ceinturon

Rangers modèle 43 (invisible sous cet angle.)

2galements invisible : une musette portée au dos et le bidon modèle 1910.

Le couvre chef est français : le chapeau de brousse modèle 49

 

Octobre 1951 : Victoires en pays Thaï à Nghia Lo

Les troupes Viet minh lancent une offesive sur le Pays Thaîs et cheerchent à enlever le poste de Nghia Lo. En l'absence du G2N2CHEF", le commandement est sous la responsabilté du Général SALAN. Le poste THAI résiste héroïquement mais le général Français doit monter une opération pour casser le coprs de bataille ennemi. Il décide donc de faire parachuter deux bataillons sur les arrières viets : ce sera le 8°BPC et le 2°BEP. Un troisième bataillon sera larguer directement sur le poste pour renforcer la garnison et lancer des patrouilles aux abords de la localité de Nghia Lo. La victoire sera totale pour les Français, les viets sont refoulés hors du pays Thaï. Les actions sur les arrières ennemis ont été décisives, celles du 2°BEP figurent parmi les plus belles pages de la campagne de l'unité. Les pertes, peu élevées, n'en restent pas moins cruelles : le capitaine DE SAINT MARC  perd son adjoint le lieutenant LECOEUR. Le 8°BPC   a des pertes plus lourdes, une de ses compagnies a été lourdement accrochée.

 

Parachutiste du 8°BPC

 

Il s'agit ici de la tenue parachutiste de fabrication nationale. Elle équipe tous les parachutistes de métropole et d'outre mer. Premier modèle d'une longue série, elle équipe les unités en tant que tenue de prise d'armes dans un premier temps. Depuis 1951, elle est déclassée en tant que telle et utilisée comme tenue de combat. Les poches du pantalons et de la veste contienent les impédimentas utiles en opérations. Ici, le casque américain est encore porté meme si il est souvent remplacé par le chapaeu de brousse modèle 49. Léquipement est maéricain pour ce qui se compose : 

du ceinturon modele 36

brelage modele 36 second type

brodequin a jambiere modele 43

Les portes chargeurs sont encore le spouches britanniques modele 37, disposés sur l'arrière du ceinturon (cela facilité la position du tireur couché)

Novembre 1951 : Offensive Française en pays HMONG : Les combats sur la RC6 et HOA BINH

 

En cette fin d'année, le Général DE LATTRE souhaite conforter l'opinion de la France et des Etats Unis qui aident cette fois massivement le CEFEO.Il se sait condamné à breve échéance par un cancer et sait désormais qu'il ne verra pas l'issue de cette opération. Les moyens mis en oeuvre sont encore importants. De Lattre de Tassigny dira lui même : Les troupes françaises sont implantées a HOA BINH comme un poignard dans le coeur de l'ennemi. Le messag est sans ambiguité.

 

Décembre 1951 : le 2°BEP sur la cote 61

 

Tireur FM et son chef de groupe

Le légionnaire de première classe, tireur au Fusil-mitrailleur est vêtu d'une veste de type PARA MARINE camouflée. Ce modele est peu répandue au sein du CEFEO est n'apparait de manière sporadique qu'au sein de ce bataillon, pendant cette période (fin 1951, début 1952). Le pantalon est anglais, du modele wwindproof, issu lui aussi de ssurplus de la dernière guerre. Il est surnommé "peau de saucisson " par les combattant du fait de sa minceur et donc de sa légèreté, qui en fait un atout très apprécie.

Le casque  USM 1 est omniprésent et un filet de camouflage est palcé dessus. Le tandem "ceinturon-brelage" est anglais du model 37. L'etui de pistolet (qui est l'arme defensive du servant d'armement collectif) est de fabrication locale. Un poignard USN Mk1 est placé dans son étui de bakélite au ceinturon.Au pied, notre homme a préféré des rangers "maitre bottier".

Le caporal chef est vetu d'une tenue également peu rencontrée. Il s'agit de la tenue USMC modèle 42. Les bas du pantalon sont glissés dans des bottes "dernier cri" pour l'époque : les bottes de marche US M1944. Le reste de l'équipement est identique à l'homme de troupe : pattern 37 britannique.  Les pouches modifiées pour être portées glissées sur le ceinturon ont été bricolées en atelier. Le poignard est américan, du modèle USM 3. Le couvre chef, également US est du modele parachutiste pour ce qui concerne le casque léger. Enfin, pour être bien identifié, notre homme a agrafé sur le devant de la poitrine gauche un galon de caporal chef. (pratique courante a partir de 1951, et qui va durer tout au long du conflit).

Al'issue de la série d'opérations, Jean de Lattre de Tassigny quitte l'Indochine. Il sait qu'il ne reviendra pas car condamné par un cancer. La maladie aura raison du grand homme qui s'éteint à PARIS en janvier 1952. Il est élevé au grade de Maréchal de France à titre posthume.

 

Février 1952 : évacuation de HOA BINH

 

Le commandement militaire suprême est confié au général SALAN. Celui ci décide de retirer les troupes de la RC6, l'objecif est atteint et il ne sert  à rien d'user les effectifs alors que le dispositif ennemi se renforce de jour en jour. 

 

Chef de compagnie du 2°BEP

 

 

L'officier ne porte aucune marque de grade. Il est identifier grâce au port d'une boussole dont l'étui est accroché au ceinturon US modèle 36  ainsi que d'un porte cartes porté de la même façon sur le coté gauche.L'armement est classique pour la fonction d'encadrement : 

-carabine M1 américaine (dont on distingue leporte chargeur en toile US)

-P.A, caché par le poignard MK2 sur le coté droit. L'étui est une fabrication locale qui imite le style "luger"Allemand.

La veste est du modèle USMC 42 camouflée associée a un pantalon de saut rançais modèle 47.

Les bottes de saut sont américaines tout comme le casque sur le devant duquel est inscrit le chiffre "2" (pour 2°BEP ou 2°compagnie ?)

Le Général CARPENTIER cède sa place au Génaral DE LATTRE DE TASSIGNY qui cumule pouvoirs civils et militaires. Dés son arrivée en décembre, des limogeages sont prononcés. Il s'adressera aux unités de combat en des termes clairs "Maintenant vous serez commandés" ou "Je vous apporte la guerre mais aussi la fierté de cette guerre".

"L'année DE LATTRE" débute, elle sera couronnée de succés.

Sergent Chef de l'Etat Major des TAPN lors de la revue des troupes par le nouveau commandant en chef

La tenue de sortie Française est du modèle 46 en drap. Elle affiche les attributs des parachutistes coloniaux de l'époque : 

grade modèle 45 de sergent chef des Troupes Coloniales sur la manche gauche

galon "cul de dé" sur la manche droite avec au dessus l'insigne de la Demi brigade Coloniale de Commandos Parachutistes

Brevet parachutiste Modele 46 porté au dessus de la poche de poitrine du blouson.

Epaulettes des Troupes coloniales

doubles fourragères aux coleurs de la Légion d'honneur et de la croix de guerre des T.O.E.

La photo montre le principal défaut de cette tenue : lorsque le pantalon n'est pas solidarisé avec le blouson (possible grace aux boutons fixés sur la ceinture du pantalon et des boutonnières du blouson), celui ci se relève, se qui donne une allure peu martiale.

Ensemble de décorations obtenues depuis la libération.

4 octobre 1950 : Opération de diversion pour le 7°BCCP

Cette opération combinée (mise en ouvre d'nité de toutes les armes) vise a aérer le dispositif qui évolue sur la RC 4. Elle se révèklera d'aucune utilité, le but ne sera pas atteint et l'opération se soldera par un bilan nul, sinon avec des pertes sensibles. Pendant ce temps, plusiers bataillons sont décimés au Tonkin. Cette fin d'année 1950 sonne le glas de la présence Française dans le nord de l'Indochine. Les places fortes du Tonkin sont perdues. Les citadelles de Lang Son et Lao kay sont abandonnées à l'ennemi avec un stock complet de munitions, armes et médicaments. II souffle un vent de panique à Hanoï qui rappelle aux plus anciens la débacle de  juin 1940.

Infirmier du 7°BCCP 

La tenue est ici , camouflée du modèle 44 de l'USMC. Ce type de tenue a été distribuée mi-1950 à quelques bataillons(5°et 7°BCCP) en guise de tenue de défilé. A l'uatomne, quelques cadres ou spécialistes, pour se démarquer portent ces effets en opération.

L'equipement Américain est du modèle 36. (ceinturon et bretelles de suspension). On notera la trousse  de soins de jungle accrochée sur la gauche du ceinturon.

Aux pieds sont chaussés des brodequins Français accompagnés d'une paire de guetrons Modèle 45. 5Invisibles sous cet angle. Autre effet de fabrication nationale : le chapeau de brousse modèle 49

UN TOURNANT DANS LE CONFLIT

A partir de 1949, on constate un durcissement du conflit en haute région (Tonkin) dû notamment à la poussée du communisme Chinois. Le viet minh trouve là un fort allié qui va sans cesse être l'auteur du renforcement du potentiel ennemi. Devant une situation critique des postes implantés sur la frontière chinoise et des grandes places militaires des alentours, le commandement décide l’évacuation de cette large zone. L’opération, mal préparée, est un échec, les Français perdent dans l'affaire plusieurs milliers d'hommes. Une énorme quantité de matériels de guerre est abandonnée à l'ennemi sans combattre (Lang son, Dong Khé, That Khé puis d'autres citadelles sont prises par les Viet minh). Au cours de ces opérations les 1°BEP et 3°BCCP seront anéantis tout comme d'autres unités de légion étrangère et de tirailleurs ou tabors marocains.

Parachutiste du 3°BCCP

Ici encore, la tenue est du modèle US, type HBT43 verte. Le chapeau de brousse modèle 49 est du type fourni par l'intendance de métropole. Le reste de l'équipement est aussi américain :

-bidon Modèle 10

-Havresac Modèle 10

-ceinturon cartouchière Modèle 1923

-Pochette a pansement.

La tenue HBT M43 est perçue par tous les corps de troupes présents en Indochine à cette époque. Les seuls éléments qui identifient un parachutiste d'un fantassin classique sont :

-le poignard USM3 (invisible sous cet angle)

- les rangers Modele43

Si les conditions le permettent, un couvre chef specifique (casque para US ou le béret amarante pour les parachutistes issus des troupes coloniales) est porté sur la tête.

Insigne du 3°BCCP (fabrication locale)

Opérations menées par le Bataillon :

Premier séjour 1948-1950

Opérations au Tonkin (GC2)

Opérations en Cochinchine (GC1)

Opérations à Lao Kay

OAP à Yen Chau

Opérations au Cambodge (GC3)

OAP Panka

Opération Junon

OAP Anthracite

Opération Diabolo

Opération Michel

Opération Anna

OAP sur le poste de Pho-Lu

OAP sur Nghia-Do

OAP sur Dong Khé

OAP sur Cao Bang

Opération Albatros

OAP sur Sam-Neua

Opération Eventail

OAP Phoque (3°CIP)

OAP sur That-Khé (anéantissement au combat du bataillon)

 Chefs de corps :

Chef de bataillon Ayrolles

Capitaine Cazaux (mort en captivité)

Chef d'escadron Decorses

Pertes :

289 tués ou disparus dont 17 officiers

Goumier d'un Tabor Marocain

 

Rien ne distingue ici le goumier d’Indochine de son aîné combattant pour la libération de la France quelques années plus tôt. Seul le chapeau de brousse, souvent coiffé en situation de combat permet d'identifier un soldat du CEFEO. La djellaba modele44 est passée sur un ensemble HBT modèle 43 vert. La chemise est Française, du modèle 48. La musette est Française, modèle 1892. Ceinturon, guêtres et brodequins sont d'origine US.

Insignes des Tabors en Indochine

Sous-officier chef de section

Première unité parachutiste de la Légion Etrangère, crée en avril 1948, et rattachée pour emploi au 1/1°RCP. Commandée par le lieutenant Jacques MORIN, elle va s'illustrer pendant un peu plus d'un an. En juin 1949, elle est incorporée au 1°BEP, qui débarque en Indochine.

L'adjudant-chef présenté ici porte une combinaison camouflée modèle 42  de l'US ARMY. Cet effet est , de par sa coupe spécifique  au combat de jungle. En réalité, cette pièce se révélera peu pratique mais se rencontre épisodiquement pendant tout le conflit par des parachutistes français lui trouvant quelques avantages (poches cargos par exemple). C'est un effet camouflé qui se rencontre des 1948 en Indochine. Le reste de la tenue se compose d'un panachage américains : ceinturon Modèle 36, porte cartes de l'USMC (avec sangle française de récupération) pochette de chargeur de carabine "british made", paire de jumelles Allemande et , invisible sous cet angle, (accroché dans le dos au ceinturon) une pochette de premiers soins Américaine. Aux pieds sont chaussées des bottes de jungles de fabrication civile, inspirée des effets similaires américains datant de la seconde guerre mondiale.

Parachutiste de 1°Classe

 

Ce bataillon, fraichement debarqué est équipé avec des effets américains de la seconde guerre mondiale. Toutes les unités commencent à être vetues de la sorte, dès 1947. La combinaison HBT modele 43 tout comme le chapeau du même modele sont alors en vogue au sein de cette unité. L'équipement est aussi « made in USA » : ceinturon et brelage Modele 44. La musette est du modele 36 avec une adaptation française au niveau des bretelles de transport. Les chargeurs de l'arme (PM Thompson) sont placés dans les poches de l'effet. A noter un sac de demolition, qui sert de musette fourre tout.

On notera le port d'un etui a boussole d'origine identique au reste de l'equipement (sans parfois savoir ce qu'il renferme vraiment). Une paire de pataugas, vient chausser ce parachutiste.

 

 

 

 Opérations menées par le Bataillon :

Premier séjour (1948-1950)

OAP Caïbé

Opération Oscar II

Opération Annick

Opération Marie-Madeleine

Opération Jacques I, II et III

Opération Geneviève I et II

Opération Bernard II

Opération Canigou

OAP Anthracite

OAP Espoir

 

Chefs de corps :

Chef de Bataillon GRALL

Chef de Bataillon Romain-Desfossés

 

 

Pertes :

4 officiers

6 sous-officiers

36 parachutistes

 

Opérations menées par le Bataillon

Second séjour (1951-1953)

Opération Citron

Opération Mandarine

Opération Amande

Opération Violette

Opération Arc en ciel

Opération Mercure

Opération Dromadaire

Opération Kangourou

OAP Glaïeul

Opérations sur le camp retranché de Na San

 

Chefs de corps :

Chef de Bataillon Orsini

Capitaine Mengin-Lecreuix

Capitaine Martre

 

Pertes :

8 officiers

17 sous-officiers

117 parachutistes (dont 69 autochtones)

Le 5°BPC a obtenu une citation à l'ordre de l'armée.

 

 

Artillerie Coloniale colonne BEAUFRE

Il s'agit en fait de la seconde phase de l'operation Léa, qui consiste au deploiement de forces terrestres pour rejoindre les éléments parachutistes. L'officier est un lieutenant, chef DLO. Il est vetu d'effet anglais tropicaux. La veste est une "Bush jacket". Le pantalon quant à lui est du modele officier, sans poche frontale sur la jambe gauche. L'équipement est là aussi entièrement britannique, du modele 37 (ceinturon, musette officier et pochette a boussole). Les brodequins, invisibles sous cet angle completent la silhouette.

Sur la tête, notre homme arbore un casque colonial Modele 31

Opération Léa

C'est l'opération qui a pour contexte la haute région, le Tonkin ou c'est réfugié l'organe central de la rébellion (Ho Chi Minh et ses ministres).

La tenue présentée ici est la première tenue de combat Toutes Armes conçue dans l’immédiat après guerre. L'inspiration Britannique est évidente. Là encore l'équipement est Américain :

-ceinturon Modèle 36

-Porte chargeurs de PM Thompson

-bretelles M 36

-Musette M36

Dans la poche de poitrine gauche du blouson est logée une boussole Modèle 22 dont le cordon est passé autour du cou.

Les chaussures sont les Brodequins a jambières attenantes : les rangers Modèle 43

Insigne de béret du Bataillon (modele de 1944-45)                                                                            

Insigne de poitrine du Btaiallon de Choc 

Opérations menées par le batailon (février 1947-septembre 1948)

OAP Papillon

OAP Aphrodite

OAP Baptiste

OAP Léa

Opération Ceinture

OAP Lagna

Chef de corps :

Chef de bataillon Charles CLAUZON

Pertes

3 officiers

14 Sous-officiers

42 chasseurs

1°Bataillon Parachutiste SAS

 

 

 

Présent au Laos, ce parachutiste exibe une tenue représentative de l'unité, dans les premières opérations : la combinaison Indienne de tankiste.  Comme avant guerre, les hommes des troupes aéroportées utiliseront cet effet « une pièce », appropriée pour le saut en parachute mais inadaptée au combat. Le couvre chef est le chapeau de jungle Anglais Modele 44 (appelé officieusement chapeau de pécheur). L’équipement se compose d'un ceinturon cartouchière Américain M23 et d'un brelage de même origine. Toutefois, tous deux sont du modèle "british made"

Le poignard accroché au ceinturon est lui aussi américain du modèle  M3. Les rangers Américaines, sont un effet de chaussure habituel pour les parachutistes Français en ces années d' apres guerre.

 

Insigne de la 1°DBCCP (cet insigne sera repris par le 1°BPC en 1953)

 

Opérations menées par la demi brigade de parachutistes SAS qui regroupe les 1° et 2° bataillons

 

24 avril 1946 : OAP au Laos pour la reprise de Vientiane ;

9 mai 1946 : OAP au Laos pour la reprise de Luang-Prabang ;

10 aout 1946 : OAP au Cambodge, saut sur Siem-Reap ;

27 novembre 1946 : OAP au Tonkin, reprise de l'aérodrome de Cat-Bi ;

5 janvier 1947 : OAP Dédale, renforcement de la garnison de Nam-Dinh ;

20 mars 1947 : OAP en Cochinchine, saut sur Giongs Giong-Dinh bouclage de secteur ;

3 avril 1947 : OAP  sur Thaï-Muoï, Cochinchine

10 avril 1947 : Bah Tri, Cochinchine

2 mai 1947 : Canal Lagrange, Cochinchine

30 mai 1947 : occupation d ela plantation de Bien Hoa

26 novembre 1947 : Opération Ceinture Trang-Xa, Tonkin

14 février 1948 : OAP Véga prise des villages de Giong-Dinh et Giong Lon

21 avril 1948 : opération Triton nettoyage du secteur de Tri-Ton

30 avril 1948 : destruction d'ntalaltions Viet Minh de Xom-Ly-Thuan

1°juin 1948 : Bienh HOA délivrance de prisonniers

Octobre 1945 Commando Ponchardier

Comme pour le CLI, les effets vestimentaires et d'equipements sont d'origine britannique. La denison smock, blouse de parachutiste est le premier effet camouflé introduit en Indochine. Nous verrons qu'elle refera son apparition en masse lors des combats de Dien Bien Phu en 1953-54.

A noter, la dague de commando Fairbarn Sykes, du nom de ses concepteurs, portée au ceinturon.

Insignes du Commando Ponchardier

Brevet Parachutiste tissé                               Insigne d'unité distribuée au retour d'Indochine à Toulon en 1947

                                                                                  Au dessous, brevet parachutiste métallique du commando (reproduction numérotée) 

                                                                                  

L'Indochine, colonie Française éloignée de la patrie n'est pas épargnée par la seconde guerre mondiale. Dés le début des hostilités en Europe, le Siam réclame des concessions. Il s'ensuit une lutte ou les Français sortent vainqueurs, la flotte Siamoise étant réduite à néant par les bâtiments de la Royale. Cependant, les Français doivent céder devant la pression des Japonais, présents en Indochine dés leur entrée en guerre. Ces derniers, occupent de manière non agressive l'Indochine, jusqu'au tragique 9 mars 1945. Agissant par traîtrise, les français sont alors bousculés dans toutes les garnisons. Des groupes épars prennent la jungle pour continuer la lutte, mais faute de soutien extérieur, le combat est peu efficace. Partant des Indes, les commandos de la Force 136 (commandos GAURS et Jedburghs) sont parachutés pour renforcer les éléments, le plus célèbre est la colonne Alessandri, nom du général à la tête de ces soldats de la Légion étrangère et le la coloniale.

Le japon capitule en septembre 1945 et c'est le général LECLERC qui signe, pour la France, l'acte de reddition japonais à bord du MISSOURI, bâtiment de l'US NAVY.

Le Général LECLERC, doté des pouvoirs militaires est accompagné de l'Amiral D'ARGENLIEU, qui lui possède les pouvoirs civils, donc politiques. La mésentente est totale entre les deux hommes, le premier voulant négocier avec HO CHI MINH, l'autre voulant restaurer brutalement le pouvoir colonial dans la péninsule indochinoise.

 Ho CHI MINH, leader communiste vietnamien, se considérant comme trompé après la conférence de Fontainebleau, ordonne le soulèvement général le 19 décembre 1946.  La guerre d'Indochine débute, elle va durer presque huit ans.

Septembre 1945 le CLI(5°RIC) débarque en Indochine

La tenue est entièrement Britannique et se compose comme suit :

Béret "jungle green" avec brevet parachutiste cousu sur le devant gauche (particularité de l'unité)

Blouson de fabrication Indienne en aertex (trame lâche) en coloris tropical

Pantalon de même origine assorti

Invisibles sous cet angle les guêtrons et brodequins  de jungle Australien

Côté équipement, on retrouve les effets du modèle pattern 37 pour le ceinturon, étui pistolet, porte carte et bidon

Insigne du Coprs Léger d'Intervention (reproduction)

Insigne du Commando SEURAT du Commando Léger n°2 du C.L.I 

Tireur FM de la 9°ID US ARMY 1945

La tenue présentée ici est du modele 1943. Veste et pantalon ont été mis au point  pour remplacer tous les effets précédents : tenue parachutiste, tenue des troupes de montagne, tenue  de serge m1937  (illustrée plus haut).

 La veste est conçue pour être portée avec les effets suivants (sous vetements, chemise, chandail à col boutonné), qui peuvent être otés selon le climat.

l'équipement est celui d'un tirer FM BAR avec son ceinturon cartouchiere specifique M1937 accompagné d'un jungla pack m1943. Cet équipement remplace aussi toutes les musettes et havresac employés dans les premieres années du conflit. Lors de  traversées en mileiu aquatique, les fantassins perçoivent la brassiere de sauvetage M1926, qui ici est ceinturée sous le brelage. Le poignard M3 est accroché sur le coté , l'homme est doté des overshoes, effet d'hiver qui vient recouvrir les Bucckle boots M1943, récemment percus.

LES COMBATS DANS LES VOSGES JANVIER 1945

Chasseur du 1°RCP

Le 1°RCP crée en Algérie en 1943 est équipé par les américains. La structure de l'unité est aussi calquée sur les grandes unités parachutistes de l'Oncle SAM. C'est un régiment qui combat en tant qu'infanterie en ce mois de janvier 1945, dans les Vosges. Le régiment a perçu des tenues intégrales des troupes de montagne pour une opération dans les Blkans qui n'a jamais vu le jour. Une fois l'opération annulée, les Français n'ont pas réintégrés les équipements, ce qui a permis  d'affronter les rigueurs du climat du Nord est avec des effets adaptés.

Ce régiment n'aurra jamais l'occasion d'effectuer une opération aéroportée. Le dernière possibilité d'un saut de guerre s'evanouira avec la capitulation Nipponne en aout 1945.A la fin de la seconde guerre mondiale, le 1°RCP, crée sous le commandement de l'armée de l'air, passe sous l'autorité de l'armée de terre. 

Le 1°RCP fut commandé par le colonel GEILLE, puis par le lieutenant-colonel FAURE

Sous Officier du groupe des  Commandos de France

La tenue est ici aussi intégralement Américaine. Pour se prémunir du froid, notre homme a enfilé la capote de laine US par dessus la tenue HBT. Les effets de chaussures sont du second type et alliés aux guêtres  modele 38.

L'equipement se résume au ceinturon Modele 36 et à l'etui modele 1916 du pistolet automatique en calibre 45. Le seul effet Français est le casque des troupes motorisées modele 35. Il semble que ce casque soit porté en raison de pénurie de casque USM 1.

Insigne du Groupe des Commandos de France (fabrication locale de 1944-1945)

Pendant l'hiver 1939-1940, des groupes, au sein des régiments deployés sur le front du nord-est se distinguent par des techniques de combat "hors normes" : patrouilles de jour, de nuit, captures d'ennemis, collectes d'informations embuscades... au dela de la ligne de front. Ces unités en marges sont officialisées debut 1940 en groupes ou corps francs et vont trouver leur origine dans les corps francs mis sur pied lors de laPremiere Guerre Mondiale.
 

Un effet spécifique aux Corps Francs : la blouse en lin. Ce modele possede un tampon a l'encre et la date 1940 à l'interieur

Equipement propre aux tireurs lance grenades

PHOTO A VENIR

La tenue est ici integralement américaine et se compose de la chemise Olive Drab M38 et du pantalon assorti (wool trousers m37)

L'équipement est lui aussi fourni par l'allié d'outre atlantique :

1.  Brelage M1936

2. Ceinturon cartouchière M1923

3. Bidon M1910 (arrimé sur l'arriere du ceinturon)

4. Cisaille dans son étui sur le coté droit du ceinturon

5. Paire de Brodequins Type 2 accompagné de guetres M1938 (invisibles sous cet angle) 

6. au dos, un sac Allemand de pris

Devraient être apparents arrimés sur le devant du ceinturon : un paquet de pansement dans sa pochette, le poignard USM 3 (en cours d'acquisition).

Le Groupe de Commandos d'Afrique fut commandé par le commandant puis, lieutenant-colonel BOUVET

Insigne du Groupe des Commandos d'Afrique Fabrication AB Paris (reproduction)

Tireur FM FSSF "The Force" Ce Caporal porte la tenue typique de combat de l'unité pour les combats depuis son déploiement en Italie : Veste Field Jacket M43 Chemise de flanelle en dessous Pantalon de montagne Bottes de saut (qui tendent à être remplacées par les bucckles boots M43) Ceinturon modèle 36 avec étui colt 45. Notre homme est également doté d'une musette General Purpose, qui fait fonction de porte chargeurs du FM Johnny Gun.