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Dien Bien Phu Décembre 1954 : patrouille profonde pour le 8°BPC

Le 01/04/2019

Le 8°Bataillon Parachutiste de Choc a rejoint la cuvette en novembre et comme son frère d'armes le 1°BEP n'en partira plus. Jusqu'au déclenchement de l'offensive Viet Minh, il va mener des reconnaissances aux abords de la position, opérations qui s'espaceront de plus en plus car marquées par des pertes sensibles , jamais comblées par les renforts. L' illustration évoque un tireur FLG du 8°Choc. La tenue portée à cette époque est typique de ce bataillon : Denison smock, pantalon Peau de saucisson, équipement TAP modèle 50 (ceinturon, bretelles, musette porte grenade à fusil), notre homme s'est doté d'une cartouchière d’allègement qui renferme des clips de munitions, Autre particularité du 8°Choc : la dague de combat anglaise Fairbarn Sykes, glissée sur le côté gauche du ceinturon. Aux pieds sont chaussés des brodequins français maintenus par des guêtrons modèle 45 La tête est protégée par un casque USM 1 standard dont le casque léger est du modèle M1C (airborne) Dbp 8 bpc

OCTOBRE 1959 : COMMANDO de Chasse de la Gendarmerie dans le Massif de l'Ouarsenis

Le 12/04/2017

Maréchal des Logis Chef de groupe Ce sous officier est vêtu de la tenue la plus courante et la plus représentative des commandos de chasse : veste allégée camouflée pantalon TTA kaki. La casquette Bigeard est également l'apanage des troupes d'élite en opération. Les pataugas, conçues en toiles et cuir sont de marque BAUDOU BAROUD. Le reste de l'équipement, réduit à sa plus simple expression se compose d'un ceinturon (marquage gendarmerie sur l'envers) et d'un porte chargeur bricolé à partir de pochette d'entretien de MAT 49. La dimension de ces dernières permet l'emport de chargeurs courbes de trente coups de carabine USM 1 W 1959 gccgn
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Decembre 1956 : Le commando du 8°RPC

Le 01/10/2016

Caporal Chef, adjoint chef de section

 

Texte vitrine 8rpctexte-vitrine-8rpc.odt (15.29 Ko)

Qr octobre 1956 commando du 8 rpc

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1958 Batailles à la frontière

Le 14/05/2016

Soldat de 1°classe du 60°R.I-11°Division d'Infanterie

 

Aprés un séjour en Tunisie, la division et ses unités passe en Algérie au printemps 1957. Déplacée sur la zone frontière.à l'été de la même année, elle tente d'intercepter les convois de trafics d'armes en provenance de Tunisie;

Le 60°RI prend part à la bataille de SOUK AHRAS en 1958, combat qui trouve le fantassin présenté ci-dessous en plein déploiement avec des unités de réserve générale (10° et 25°DP).

Ce Fusilier-Voltigeur est vêtu de la tenue TTA 47-52 kakie.

Le chapeau modèle 49 est posé sur le crane, il peut être remplacé par le casque lourd modele 51

L'équipement est en cuir, modele 45 pour l'ensemble ceinturon et cratouchière.

Le brelage est du modele 1892, encore fabriqué à cette époque, toute comme la musette toutes armes du même millésime.

Le fantassin doit comme beaucoup de ses camarades se contenter de l'ensemble de pied gue^tres+brodequins. Les rangers sont réservés aux unités d'élites (paras, troupes de légion ou commandos).

Les pataugas sont parfois aussi portés car plus confortables.

 

V 1958 2 classe 60 ri

 

 

 

 

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Parachutiste Commando de l'Air

Le 13/05/2016

Base de BOUFARIK 1958

 

 Cet aviateur du CPA 30 est prêt pour un départ en opération. Il est équipé d'effets de l'armée de terre:

veste camouflée  type TAP modèle 53

Pantalon type TTA modèle 54

Ceinturon, brelage et cartouchières sont aussi du type TAP de même millésime.

On notera la manière spécifique de passer une paire de cartouchières sur le ceinturon grâce aux passants cousus, et d'agrafer les crochets aux oeillets du ceinturon de la seconde paire juste en dessous.

Cela permet à notre homme d'emporter un maximum de munition pour son FLG (fusil lance-grenades).

 

La casquette et la paire de pautaugas (celles-ci invisbles sous cet angle) sont des effets spécifiques àl'armée de l'air

 

Uv 1958 gcpa

 

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Le Commando GUILLAUME

Le 05/05/2016

1958 : Remises de décorations au Commando GUILLAUME 

 

Initialement créé en 1956 au sein de la Brigade de Parachutistes Coloniaux de Bayonne, cette unité est dénommée Commando expérimental.

Issu de l'expérience indochinoise, elle s'articule en plusieurs sticks de combat  (sections)et un de soutien.

Sous l'impusion du premier chef du commando, à l'unanimité est décidé que le commando prendra lenom du premier de l'unité. Le commando reçoit alors l'ordre de faire mouvement sur l'Algerie.

Le commando est administrativement rattaché au 2°RPC du colonel CHATEAU-JAUBERT, mais très vite, opère isolément.

Le lieutenant GUILLAUME tombe à la tête du commando en 1957, et comme décidé auparavant, l'unité devient le COMMANDO GUILLAUME.

Fait rare, unique je crois de la guerre d'ALGERIE, le frère du défunt , officier de marine demande son détachement pour une période de commandement dans l'armée de terre pour prendre la tête  du Commando : il s'agit du lieutenant de vaisseau Pierre GUILLAUME, dit "le crabe tambour"vétéran de la guerre d'Indochine au sein d'une DINASSAUT.

 

L'unité vole de combats en combats et inflige a chaque fois de douloureuses pertes à l'ennemi.

En 1960, le commando GUILLAUME integre le Groupe de Commandos Parachutistes de Réserve Générale.

 

 

 Lieutenant du Commando lors d'une remise de décorations à l'occasion de la fête de la Saint MICHEL en 1958

W 1958 commando guillaume

 

L'officier a revetu une tenue d'origine anglaise de survetement camouflée appelée"peau de saucisson" retaillée. La veste a été transformée en blouson alors que le pantalon a vu ses jambes rétrécies en largeur et des poches rajoutées sur chaque coté et chaque fesse.

Sur la poitrine est agrafé le brevet de moniteur parachutiste et sur l'epaule droite, l'insigne de la Brigade de Parachutistes Coloniaux est conservé.

Le béret rouge arborre le nouvel insigne des parachutistes coloniaux adopté après la généralisation du béret amarante à toutes formations aéroportées.

En cette fin d'année, les formations coloniales  prendront l'appelation de Troupes de Marine.

Aux pieds sont chaussées des bottes de saut américaines du second conflit mondial.

 

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Novembre 1957 Le 3°RPC brise l'ennemi en plein désert à TIMIMOUN

Le 12/03/2016

A l'automne 1957, le FLN cherche à étendre son emprise sur les territoires du Dus, dans le Sahara. Des convois de propecteurs en pétrole et leurs escortes de Légionnaires sont attaqués.

Le colonel BIGEARD reçoit l'ordre de renforcer les éléments Méharistes en poste dans cette région et de combattre l'ennemi de manière significative. De plus, charge à lui et son régiment de poursuivre des déserteurs qui ont rejoint le FLN avec armes et bagages après avoir massacré leurs cadres européens et les indigènes restés fidèles à la France.

L'assaut de ces derniers est donné en plein coeur du désert, au beau milieu des dunes du grand Erg.

L'opération est un franc succés mais, les pertes amies cruelles : le sergent -chef SENTENAC, un des rares évadés de Dien Bien Phu est touché à mort. Sa disparition marquera à jamais "BRUNO".

 

POURVOYEUR FM 24/29 

 

La tenue présentée est adaptée à l'environnement désertique propre à l'opération sur TIMIMOUN : 

Veste de saut 47-53

Short Outre-Mer

Pataugas

Sur la tête est coifée l'emblétatique casquette "Bigeard" qui deviendra réglementaire en 1959.

Armé d'un fusil MAS 36CR39, une paire de cartouchières est accrochée au ceinturon TAP Mdle 53. La musette garnie de chargeurs pour l'arme d'appui est juchée sur le haut du dos, et maintenue sur l'avant par ses crochets venant se fixer sur les boucles des bretellles de suspension.

Sur l'arrière du ceinturon sont fixé deux bidons Modèle 52.

 

Tuu 1957 3 rpc a timimoun

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