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Dien Bien Phu Décembre 1954 : patrouille profonde pour le 8°BPC
Le 01/04/2019
OCTOBRE 1959 : COMMANDO de Chasse de la Gendarmerie dans le Massif de l'Ouarsenis
Le 12/04/2017
Decembre 1956 : Le commando du 8°RPC
Le 01/10/2016
Le 14/05/2016
Soldat de 1°classe du 60°R.I-11°Division d'Infanterie
Aprés un séjour en Tunisie, la division et ses unités passe en Algérie au printemps 1957. Déplacée sur la zone frontière.à l'été de la même année, elle tente d'intercepter les convois de trafics d'armes en provenance de Tunisie;
Le 60°RI prend part à la bataille de SOUK AHRAS en 1958, combat qui trouve le fantassin présenté ci-dessous en plein déploiement avec des unités de réserve générale (10° et 25°DP).
Ce Fusilier-Voltigeur est vêtu de la tenue TTA 47-52 kakie.
Le chapeau modèle 49 est posé sur le crane, il peut être remplacé par le casque lourd modele 51
L'équipement est en cuir, modele 45 pour l'ensemble ceinturon et cratouchière.
Le brelage est du modele 1892, encore fabriqué à cette époque, toute comme la musette toutes armes du même millésime.
Le fantassin doit comme beaucoup de ses camarades se contenter de l'ensemble de pied gue^tres+brodequins. Les rangers sont réservés aux unités d'élites (paras, troupes de légion ou commandos).
Les pataugas sont parfois aussi portés car plus confortables.
Parachutiste Commando de l'Air
Le 13/05/2016
Base de BOUFARIK 1958
Cet aviateur du CPA 30 est prêt pour un départ en opération. Il est équipé d'effets de l'armée de terre:
veste camouflée type TAP modèle 53
Pantalon type TTA modèle 54
Ceinturon, brelage et cartouchières sont aussi du type TAP de même millésime.
On notera la manière spécifique de passer une paire de cartouchières sur le ceinturon grâce aux passants cousus, et d'agrafer les crochets aux oeillets du ceinturon de la seconde paire juste en dessous.
Cela permet à notre homme d'emporter un maximum de munition pour son FLG (fusil lance-grenades).
La casquette et la paire de pautaugas (celles-ci invisbles sous cet angle) sont des effets spécifiques àl'armée de l'air
Le 05/05/2016
1958 : Remises de décorations au Commando GUILLAUME
Initialement créé en 1956 au sein de la Brigade de Parachutistes Coloniaux de Bayonne, cette unité est dénommée Commando expérimental.
Issu de l'expérience indochinoise, elle s'articule en plusieurs sticks de combat (sections)et un de soutien.
Sous l'impusion du premier chef du commando, à l'unanimité est décidé que le commando prendra lenom du premier de l'unité. Le commando reçoit alors l'ordre de faire mouvement sur l'Algerie.
Le commando est administrativement rattaché au 2°RPC du colonel CHATEAU-JAUBERT, mais très vite, opère isolément.
Le lieutenant GUILLAUME tombe à la tête du commando en 1957, et comme décidé auparavant, l'unité devient le COMMANDO GUILLAUME.
Fait rare, unique je crois de la guerre d'ALGERIE, le frère du défunt , officier de marine demande son détachement pour une période de commandement dans l'armée de terre pour prendre la tête du Commando : il s'agit du lieutenant de vaisseau Pierre GUILLAUME, dit "le crabe tambour"vétéran de la guerre d'Indochine au sein d'une DINASSAUT.
L'unité vole de combats en combats et inflige a chaque fois de douloureuses pertes à l'ennemi.
En 1960, le commando GUILLAUME integre le Groupe de Commandos Parachutistes de Réserve Générale.
Lieutenant du Commando lors d'une remise de décorations à l'occasion de la fête de la Saint MICHEL en 1958
L'officier a revetu une tenue d'origine anglaise de survetement camouflée appelée"peau de saucisson" retaillée. La veste a été transformée en blouson alors que le pantalon a vu ses jambes rétrécies en largeur et des poches rajoutées sur chaque coté et chaque fesse.
Sur la poitrine est agrafé le brevet de moniteur parachutiste et sur l'epaule droite, l'insigne de la Brigade de Parachutistes Coloniaux est conservé.
Le béret rouge arborre le nouvel insigne des parachutistes coloniaux adopté après la généralisation du béret amarante à toutes formations aéroportées.
En cette fin d'année, les formations coloniales prendront l'appelation de Troupes de Marine.
Aux pieds sont chaussées des bottes de saut américaines du second conflit mondial.
Novembre 1957 Le 3°RPC brise l'ennemi en plein désert à TIMIMOUN
Le 12/03/2016
A l'automne 1957, le FLN cherche à étendre son emprise sur les territoires du Dus, dans le Sahara. Des convois de propecteurs en pétrole et leurs escortes de Légionnaires sont attaqués.
Le colonel BIGEARD reçoit l'ordre de renforcer les éléments Méharistes en poste dans cette région et de combattre l'ennemi de manière significative. De plus, charge à lui et son régiment de poursuivre des déserteurs qui ont rejoint le FLN avec armes et bagages après avoir massacré leurs cadres européens et les indigènes restés fidèles à la France.
L'assaut de ces derniers est donné en plein coeur du désert, au beau milieu des dunes du grand Erg.
L'opération est un franc succés mais, les pertes amies cruelles : le sergent -chef SENTENAC, un des rares évadés de Dien Bien Phu est touché à mort. Sa disparition marquera à jamais "BRUNO".
POURVOYEUR FM 24/29
La tenue présentée est adaptée à l'environnement désertique propre à l'opération sur TIMIMOUN :
Veste de saut 47-53
Short Outre-Mer
Pataugas
Sur la tête est coifée l'emblétatique casquette "Bigeard" qui deviendra réglementaire en 1959.
Armé d'un fusil MAS 36CR39, une paire de cartouchières est accrochée au ceinturon TAP Mdle 53. La musette garnie de chargeurs pour l'arme d'appui est juchée sur le haut du dos, et maintenue sur l'avant par ses crochets venant se fixer sur les boucles des bretellles de suspension.
Sur l'arrière du ceinturon sont fixé deux bidons Modèle 52.